À partir de novembre 1942, l’occupation nazie s’étend jusqu’aux Pyrénées. À Bagnères-de-Luchon, les autorités allemandes installent une antenne frontalière, rattachée au commandement de la police de sécurité et du renseignement nazi de Toulouse (KDS), dont faisait partie la Gestapo.
Sa mission est de surveiller la vallée et de traquer résistants, passeurs et évadés. Le dispositif est complété par des postes de douane et de contrôle à Luchon, Fos, Saint-Béat et Cierp. La surveillance est constante : patrouilles dans la vallée et sur les sentiers, barrages routiers, descentes nocturnes et chiens pisteurs rendent chaque passage clandestin périlleux.
Dans cette vallée sous contrôle, une arrestation conduit le plus souvent à l’internement, à la déportation, voire à la mort.


